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Orange choisit Jogaki pour un atelier de team-building Capoeira un peu particulier…

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Début janvier 2013, l’Association Jogaki Capoeira Paris a eu le plaisir d’accueillir en son sein des invités un peu particuliers : des employés du premier opérateur français, Orange, qui avait choisi Jogaki pour leur organiser une activité de « team-building » surprise à laquelle, c’est le moins que l’on puisse dire, ils ne s’attendaient pas !

C’est ainsi que neuf salariés d’Orange, d’âge et de sexe différents, ont pu bénéficier le lundi 7 janvier 2013 d’un atelier cours d’initiation et d’une démonstration sur mesure dans la salle du lycée la Fontaine dans le 16ème arrondissement à Paris. Au programme :

– Rappel des origines de la capoeira ;
– Apprentissage de mouvements d’attaques et de défenses basiques ;
– Apprentissage d’instruments de musiques ;
– Roda avec les élèves de Jogaki.

Légèrement décontenancés et timides au départ – ils n’avaient été prévenus de la teneur de leur séance de « team-building » du jour que quelques heures auparavant – ils se sont rapidement pris au jeu. Une fois le plus dur passé, c’est-à-dire l’échauffement, chacun s’essaya avec succès aux mouvements de base de la capoeira : meia lua de frente, descida básica, rolê, etc.

Je dois dire que nous, les petits élèves Jogaki, nous avons été bluffés ! Première initiation de capoeira, premiers pas fructueux dans la roda ! Ils n’avaient pas froid aux yeux nos invités : après quelques ginga, hop, voilà une vingativa de Madame en sweat rose placée soudainement en sortie de queixada ! Personnellement j’ai également été impressionnée par leur sens du rythme : moi à qui il a fallu quelques semaines pour arriver à chanter et taper des mains correctement, eux, quelques secondes leur ont suffit !

Finalement, je crois qu’ils avaient atteint leur objectif : renforcer leur cohésion d’équipe en partageant une expérience particulière dans la bonne humeur ! Ils sont repartis de leur première expérience en Capoeira avec le sourire et même le souhait d’en apprendre un peu plus lors d’un prochain cours.

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Fête des langues maternelles

Une fête en honneur de la Journée Internationale des Langues Maternelles a lieu toutes les années depuis l’an 2000 afin de faire prendre conscience à tous les peuples de la valeur des langues. Il est en effet très important, voire priomoridial de préserver la diversité des langues, et de les considérer comme patrimoine partagé de l’humanité! Selon le Directeur Général de l’UNESCO, Monsieur Koïchiro Matsuura,  : « Aujourd’hui plus que jamais, recherchons la compréhension et la reconnaissance des autres peuples et des autres cultures en respectant leurs langues et les modes de pensée qui s’expriment à travers elles ».

À travers le monde, de nombreuses activités locales culturelles ont lieu comme la lecture de poésie dans les écoles, des expositions et des pièces de théâtre. Et ainsi, la Mairie du 14ème a organisé une magnifique Fête des langues maternelles le Samedi 23 Février dernier, regroupant des cultures du monde entier : du tam-tam Kasonke – chant et musique Malgache – danse folklorique Turque avec un groupe de jeunes danseuses – conte français – chant, magie et danse bengali, danse Tamoule – et musique traditionnelle catalane. C’est dans ce cadre que nous avons eu la chance d’être invités à participer à cet évènement, et faire découvrir la culture brésilienne et la langue portuguaise du Brésil à travers la Capoeira made by JOGAKI 🙂

Ces évènements sont toujours très agréables et riches, culturellement parlant surtout dans ce cas, et nous permettent d’une part de rencontrer d’autres associations à travers leurs passions, et de nouvelles cultures et langues qui nous sont le plus souvent complètement inconnues!

Les langues que l’on parle sont magnifiques, il ne faut jamais les oublier … et croyez-en une passionnée qui essaie (souvent en vain) d’en apprendre une nouvelle toutes les 5 minutes ! Alors, comme dirait Sevgi (organisatrice de l’évènement que l’on remercie, ainsi que Mr Roussier!!), et du mieux que je puisse le dire dans les langues que j’aime et pratique : Pour que les langues vivent !! Che le lingue vivono !! For languages to be alive !!  Que as línguas viver !! 使语言生活 !!

Eva

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Le sanctuaire blanc

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 Le sanctuaire blanc

J’ai découvert la montagne il y a quelques années.

Jeune parisien, amoureux de sa ville et vivant au milieu de cette foule véhiculant son stress, sa mauvaise humeur et son agressivité (problème commun à toutes les grandes villes), cadre dans une entreprise informatique, ce n’est qu’après quelques années d’expérience et de travail que mon esprit a décidé de s’émanciper et de se libérer du modèle aliénant « métro, boulot, dodo ».

La marche en montagne en est l’un des meilleurs remèdes. Elle permet de se retrouver… Retrouver la sérénité durant des heures d’efforts physiques. Nous y sommes plongés dans un silence magnifique, loin du ‘brouhaha’ de la foule parisienne. Quelque soit la saison, je m’y vide littéralement l’esprit.

J’ai fait une première randonnée pour découvrir…

Puis une deuxième pour me ‘challenger’…

Puis une troisième pour découvrir mes limites.

Car connaitre ses limites c’est se connaitre soi-même.

Ce qui était une curiosité initialement, s’est vite transformée en simple activité pour devenir au final une réelle passion. Toujours curieux de découvrir jusqu’où je peux aller. Or le meilleur des tests pour un randonneur amateur est le point culminant en Europe : le mont blanc.

Véritable objectif, il était nécessaire pour moi d’avoir la meilleure condition physique pour le dompter. Quelques randonnées et un peu de course à pieds n’étaient pas suffisants de toute évidence. L’un de mes meilleurs amis qui fait de la rando en Savoie depuis son plus jeune âge me conseilla de pratiquer un sport de combat. Vivant à Paris, les choix se comptaient par dizaines. Karaté, Boxe, ou autre…peu importe…il me fallait un sport physique dans le but de me muscler un peu et également de m’assouplir.

C’est alors que lors de mes nombreuses ballades du samedi, je tombe sur une affiche de cours de capoeira. J’avais comme tout le monde déjà assisté à des spectacles de rue. Des capoeiristes, couleur caramel, torses nus évidemment avec des muscles qui débordaient de partout.  Et des spectatrices aux yeux écarquillés, au large sourire dont on pouvait deviner le désir caché : « pouvoir toucher ». Freinées par leur timidité et la présence bien entendu de leurs hommes, jaloux et songeurs,  s’interrogeant sur le travail qui leur serait nécessaire pour obtenir de telles plaques de chocolat.

Je m’amuse souvent de ces scènes comiques, vues et revues à Montparnasse, Montmartre, au Trocadéro. Mais mon objectif à moi n’était pas d’avoir des abdos d’un chanteur de Boyz Band mais de trouver ce sport me permettant d’être plus souple, de me muscler un peu afin de gravir les « marches » du mont blanc.

La capoeira me semblait idéale. Car je n’avais pas besoin d’un sport de combat avec contact. De plus, il s’agissait d’un sport très esthétique et donc beau à regarder, accompagné de chants, de musique… J’ai donc décidé que c’était le sport qu’il me fallait.

Au premier cours, je fus agréablement surpris de voir des gens de tout horizon, tout âge, toute culture. Et puis j’ai rencontré ce professeur, Bamba… Je l’ai observé…. J’ai analysé ses mouvements qui m’impressionnaient. J’ai apprécié sa pédagogie, son humour et son respect vis-à-vis des élèves. J’ai vite compris qu’il s’agissait d’un passionné qui prenait plaisir à transmettre sa passion.

Voilà  comment j’ai découvert ce sport, que l’on dit brésilien certes, mais qui d’après ce que je découvre, a de réelles racines en Afrique. Il s’agit d’un art martial afro-brésilien issu des peuples africains du temps de l’esclavage au Brésil.

Chaque homme et femme fait de la capoeira pour des raisons qui lui sont propres. Je fais de la capoeira afin d’acquérir la condition physique nécessaire à l’ascension du Mont Blanc.

Je n’avais juste pas soupçonné, lorsque je pris cette décision, que la capoeira deviendrait elle aussi une passion…

Spawn